JOURNAL DE LA BROUSSE ENDORMIE – Chants à faire et à défaire – SERGE MARCEL ROCHE – 1



Journal de la brousse endormie - couvertureLes mots de Serge Marcel Roche
à propos de ses poèmes :

(Précédés dans l’oeuvre d’une introduction de Anna Jouy qui met en parallèle deux mondes visibles/invisibles.)

« Poèmes écrits dans la chambre, de nuit.
Lui à la table ne fait rien que chercher
la douceur trop souvent absente du cœur humain,
la cherche dans la forme enneigée de l’effraie,
le nid de l’oiseau-soleil,
le silence du bois,
le coq sur le toit,
les arbres des forêts
et la chair tremblante du vent sous le poids de la gloire.

Vient le jour,
son pendant à porter,
les pistes à départir,
les heures à remonter,
le prochain pas à faire
avec la terre battue du corps
sous le couvert des nuages. »

L’oeuvre est disponible (à ce jour gratuitement) aux éditions Qazaq (de Jan Doets)  ici

 


VIENT LE CRÉPUSCULE DU SOIR - letcr1-exp

                                              

  


(Sans l’image
–  à cliquer – )

VIENT LE CRÉPUSCULE DU SOIR - letcr1

Extrait du recueil de poèmes

 « Journal de la brousse endormie »
de

Serge Marcel Roche

« Chants à faire et à défaire
(Refrain : Il n’y a que) »

Itinéraire de lecture

VIENT LE CRÉPUSCULE DU SOIR - s

En clair

VIENT LE CRÉPUSCULE DU SOIR - txt0

 Un extrait plus long

VIENT LE CRÉPUSCULE DU SOIR - txt1



Chants à faire et à défaire
(Refrain : Il n’y a que)
 
 
 
Nous descendions – le sable était de mer – vers les boutiques de la ville, or cet homme-là n’aime pas la mer, mais les regards étaient d’étoiles et les corps de cendre chaude. Au retour les lampes à terre noyaient le jour dans leur lumière, la chambre sans fenêtre sentait le linge humide, le savon, et pour tromper l’angoisse il n’y avait qu’un vieux journal populaire.
 
 
 
Il n’y a que le sable gris du ciel pour servir de carte sur la table du présent où la solitude a mis le couvert. La blanche tristesse du jour désoriente l’horizon, la pensée s’accoude au silence, le cœur saisit le couteau du rêve entre les plis de la saison. Vient le crépuscule du soir qui ramasse les miettes de l’attente, parce que l’on n’a rien d’autre à manger.
 
 
 
Sur la route passe une auto, c’est le même jour qu’hier, le même rouleau de poussière et dans les yeux à peine ouverts des cases la même fatigue qui se lit. Il n’y a guère que le bain dans l’eau vierge de la rivière qui change quelque chose au refrain.
 

 
Dans la nuit il n’y a que la brume et la poussière et le pilon sourd du temps, le son du bois fendu par une femme tard rentrée, une lampe, des mains tendues, la rumeur de la ville coulant vers la frontière, vers un ailleurs ignoré des ombres qui glissent.
 

 
Sur le tranchant du sommeil, devant la case au bord du jour, à la lisière des yeux noirs de la forêt, à la frontière d’un ailleurs sans nom, il n’y a que la cicatrice de la piste dans le regard, le long des reins la cendre tiède, la poussière, la racine amère du matin, le froid laissé par les étoiles, le soleil incertain, la salive jetée en terre, les reliefs du rêve, les franges de la brume, et l’eau de la rivière en bas qui nous attend.

JOURNAL DE LA BROUSSE ENDORMIE – Nocturne 1 – SERGE MARCEL ROCHE – 4



Journal de la brousse endormie - couvertureLes mots de Serge Marcel Roche
à propos de ses poèmes :

(Précédés dans l’oeuvre par une magnifique* introduction de Anna Jouy qui met en parallèle deux mondes visibles/invisibles.)

« Poèmes écrits dans la chambre, de nuit.
Lui à la table ne fait rien que chercher
la douceur trop souvent absente du cœur humain,
la cherche dans la forme enneigée de l’effraie,
le nid de l’oiseau-soleil,
le silence du bois,
le coq sur le toit,
les arbres des forêts
et la chair tremblante du vent sous le poids de la gloire.

Vient le jour,
son pendant à porter,
les pistes à départir,
les heures à remonter,
le prochain pas à faire
avec la terre battue du corps
sous le couvert des nuages. »

L’oeuvre est disponible (à ce jour gratuitement) aux éditions Qazaq (de Jan Doets)  ici

* au sens plein du terme


SURGIT UN DESIR DE SAVANE - letcr1-exp

                                                … au bord des forêts sombres »

  


(Si tu es novice
ici les liens entre les mots sont donnés
–  à cliquer – )

SURGIT UN DESIR DE SAVANE - letcr1-sr

Extrait du recueil de poèmes

 « Journal de la brousse endormie »
de

Serge Marcel Roche

« Nocturne 1 »

Itinéraire de lecture

SURGIT UN DESIR DE SAVANE - sr

En clair
(chez babelio)

SURGIT UN DESIR DE SAVANE - txt1r

 

Proposition de lecture :

 

 

Serge Marcel Roche en ses lieux virtuels : Chemin tournant



Le silence noir de l’insomnie
Aux tempes secrètes de la nuit
Un grillon dans la chambre
Et puis des voix lointaines sur la route
Rapportées par le vent
Reversées dans les mots
On a peine à les lire sous la lampe trop dure 
De la lune
Ils flottent entre les feuilles du mandarinier
Entre les clameurs de grenouilles
Semblables à certains cris d’oiseaux
Quand ils s’attroupent dans les arbres
Près des foulées

Surgit un désir de savane
De sable sous les pieds
D’horizon monotone
D’attente de la pluie
D’un giclement d’orage au bord des forêts sombres
Dont la fraîcheur lui parviendrait
Odorée de mangues et de lourdes goyaves
Mais il est seul sur le lit

CORPS SUSPENDUS – JEAN-CLAUDE GOIRI et JOË FERNANDEZ- 1

affiche information défi qazaq-petit

Jean-Claude Goiri est, pour une autre oeuvre, un des auteurs du défi Qazaq :

En téléchargement un livret de jeu gratuit des citations d’auteurs de l’écurie « Qazaq«  défi à jouer seul ou avec des amis.
(pour ordinateur .pdf  ou .epub pour liseuse)
Un livre ancien, offert par Jan Doets, et une lithonumérique numérotée, don de Anna Jouy, à gagner pour Noël.
(cliquer sur l’image)



Corps suspendus - couverture

Dans ce recueil alternant récits et dessins, les textes sont inspirés des dessins et non l’inverse. Le dessinateur a proposé une « série », c’est-à-dire des dessins reliés par une thématique : la plage. Il a pris des instantanés de corps vacants, suspendus dans l’espace temps. …
Nous avons installé une « correspondance » entre l’image graphique et l’image textuelle. Ainsi, Les Corps Suspendus…

… au corps des autres. Corps suspendus à la parole des uns, à la pensée des autres. Corps suspendus à la création, cette part ductile de l’être qui nous permet de topographier nos territoires afin d’en abolir les frontières.

Alors, soulever nos paupières, observer l’extraordinaire quotidien de l’autre. Et puis transcrire, par écrit, par dessins, les ébats du corps et de tout ce qui le soulève.

Ainsi, transcrit dans le matériau artistique, plus rien ne fait « masse », plus rien n’est vulgaire.
Parce qu’il n’y a pas de commun des mortels. Il n’y a que des singuliers du vivant.

(Extrait de la présentation de )Jean-Claude Goiri

Dessin de couverture : Joë Fernandez

disponible aux éditions Qazak (de Jan Doets)  ici

 

ON S EST JURE DE NE PLUS JAMAIS - letcr1-exp

Extrait du recueil
« Corps suspendus »
textes de Jean-Claude Goiri
et dessins de Joë Fernandez

 —

Itinéraire de lecture

ON S EST JURE DE NE PLUS JAMAIS - sr
cliquer

En clair

ON S EST JURE DE NE PLUS JAMAIS - txt0r

Extrait plus long

ON S EST JURE DE NE PLUS JAMAIS - txt1r

———-

A propos de l’oeuvre, sur le site des cosaques des frontières

Jean-Claude Goiri et Joë Fernandez :
‘CORPS SUSPENDUS’,
nouvelle parution aux Éditions QazaQ

 ———-

Jean-Claude Goiri est aussi sur les sites internet :
http://www.jeanclaudegoiri.com/
http://www.fepemos.com/

Le site de Joë Fernandez est ici


N’hésitez pas à signaler une erreur 


je me suis effondrée ! Éparpillée ! Dispersée que j’étais ! Et quand je me suis relevée, je me suis rassemblée et j’ai constitué toute une armée avec tous ces petits moi qu’il y avait en moi ! Et on s’est juré de ne plus jamais dormir debout ! Avec mon armée, on est parti en guerre ! En guerre contre l’attente ! L’attente d’un mieux être !