1 Octobre 1905 …

… Le dessin de couverture du Petit Parisien évoque le tremblement de terre qui a dévasté la Calabre et plus précisément la visite que le roi Victor-Emanuel III rend à certains des 25 villages qui ont été entièrement détruits.

(Extrait de l’article)

Sur la terre d’Italie, dans cette Calabre pittoresque chantée par les poètes, la misère causée par le cataclysme terrible dont les lecteurs du Petit Parisien ont connu les détails, semble plus navrante sous le ciel vivifiant de ce pays béni.
Des maisons en ruines, des villages dévastés, des champs déserts, c’est aujourd’hui la désolation, la détresse et hélas! la faim !
Des morts n’ont pas encore de sépulture, mais que dire des vivants qui errent sans abri, sans vêtements, sans pain !
Le roi d’Italie a …

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… d’encouragement et à ses larmes de pitié.
Et puis voici l’hiver qui vient ! Combien de pauvres gens vont mourir de froid dans les montagnes calabraises !
Que les bourses se délient, que l’argent tombe, pluie bienfaisante, pour secourir ces malheureux !

Plus d’un siècle est passé et nous sommes toujours aussi démunis en matière de prévision, concernant ces évènements extrêmes.
Mais peut-être faut-il écouter, ceux qui ont encore suffisamment d’instinct pour « sentir » venir la catastrophe ?
Dans une réédition de « La comédie des Animaux » de Joseph Mery, une petite introduction de Ernest LAUT évoque des manifestation de cet instinct

Le tremblement de terre qui ravagea la Calabre en septembre 1905. éclata la nuit, vers trois heures du matin.
Les paysans rapportèrent que, plus de trois heures auparavant, leurs chiens commencèrent à hurler à la mort. Les porcs, animaux plutôt indifférents d’ordinaire, dès la même heure …

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… discontinuer. Or, on sait que que leur cri nocturne équivaut à un cri d’alarme.

A la suite de l’effroyable Séisme qui détruisit Messine en 1909, plusieurs survivants déclarèrent qu’ils avaient été sauvés grâce à leurs chiens qui, par leurs aboiements furieux, les avaient attirés au dehors, leur évitant ainsi’ d’être écrasés sous les ruines de leurs maisons.