14 Novembre 1923 …

… Le quotidien comoedia relate les obsèques du poète () Ricciotto Canudo.

Voici un extrait de l’éloge de Adolphe Boschot, vice-président de la Société des Gens de Lettres :

Vous étiez de ceux qui pensent que tout ce que nous voyons des choses et même des hommes n’est qu’une apparence, ou plus exactement, comme le disent les Philosophes idéalistes, un phénomène.
Au delà, existe la réalité vraie, mystérieuse, inexprimable, inaccessible.
Du moins doit-on tâcher d’en avoir l’intuition et de communiquer aux autres hommes cette intuition fuyante, instable, mais plus précieuse que toute connaissance précise, c’est-à-dire limitée.
Et voilà la conviction

(Pour lire la grille plus facilement cliquer ici)

… votre héroïsme de soldat.


Deux jours auparavant le rédacteur en chef du journal, Gabriel Boissy, disait à son tour son sentiment face à la disparition de celui qui fut à la fois poète, philosophe, critique de tous les arts, musicologue, scénariste, mais aussi soldat blessé et décoré pour sa bravoure.

(fin de cette intervention)

Canudo ! mon vieux, te voilà parti.

Comme vous partez – vite mes amis !

A mesure que s’effeuille l’arbre de nos amitiés, nous sentons se rapprocher le jour où, sur ses ramures dépouillées, il n’y aura plus qu’une seule feuille: soi ! – et qui, bientôt, se détachera pour s’engloutir dans le néant.

Mais non ! Canudo ! tu meurs le jour anniversaire de l’Armistice des Chimères, le jour où s’allume cette Flamme perpétuelle, que dans notre dernière

(Pour lire la grille plus facilement cliquer ici)

éternellement