4 Octobre 1928 …

… C’est la « belle époque« , à Paris l’heure est à la bonne humeur, chez ceux qui peuvent se la payer. L’hebdomadaire Parisiana (Le télé-blagues, « seul quotidien paraissant une fois par semaine« ), leur donne matière à s’encanailler pour la modique somme de 75 centimes.


Parmi les histoires plus ou moins pimentées d’adultères dans lesquelles la femme n’a pas toujours le beau rôle, quelques brèves qui se veulent à la fois plausibles et drôles (et le sont parfois), celle-ci parfaitement amorale d’un jeune homme qui se sort habilement d’une situation délicate.

Un fiancé avisé

M. Stéphane Bouvreuil, de condition modeste, était fiancé à Mell Gilberte Boulimy, fille unique d’un nouveau riche qui, très coquette, faisait de folles dépenses.
Ayant appris qu’elle venait, de commander pour cent mille francs de toilettes à sa couturière et pressentant une ruine inévitable et

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… de la couturière.


La belle époque ne l’était pas pour tous. Elle était aussi celle ou tout ou presque était permis à l’égard, des juifs, des noirs et d’autres minorités considérées comme inférieures ou mêmes nocives.
Ici, la plaisanterie est presque innocente*.

*Un ami, ayant comme moi, mais de façon plus visible, du sang noir dans les veines, aimait entrer dans une boulangerie et demander une tête de nègre.