31 Octobre 1773 …

… naissait Joseph Droz qui, toute sa vie durant fera notamment par ses écrits la « promotion » d’un homme nouveau qui aurait les aspirations nobles de la révolution française, mais n’en utiliserait pas les moyens extrêmes.

Dans son « Essai sur l’art d’être heureux » il évoque la capacité des humains à oublier ce qui les oppose, y compris de façon aussi radicale que dans l’acte de guerre, jusqu’à être capable de vivre des moments de fraternité.

(extrait)

Sur le théâtre même de la guerre, où le spectacle de la destruction excite à détruire encore, l’humanité fait souvent apercevoir ses traces.
Je me souviens qu’en 1793, au siège de Mayence, les gardes avancées de l’attaque de gauche occupaient un jardin anglais, près du village de Monback.
Ce jardin était bouleversé les pas des soldats avaient changé les sentiers et les labyrinthes en larges chemins; de distance en distance, des batteries s’élevaient sur des tertres autour desquels croissaient encore quelques arbustes les feux de nos bivouacs détruisaient la verdure des boulingrins, et, en avant, un kiosque à demi renversé servait de corps de garde aux Autrichiens.
Les fontaines les plus voisines se trouvaient de leur côté, les forêts étaient du nôtre.

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Quand la nuit approchait, nos soldats coupaient du bois pour les postes ennemis, et traînaient des fagots entre les vedettes des deux armées.
Ainsi, en attendant le

… des peuplades amies. Ce spectacle me causait une émotion profonde ; et j’ai quelquefois eu peine à retenir mes larmes en voyant les hommes encore bons sur un sol teint de sang.


La fraternisation est émouvante, avec le recul, en temps de paix, mais, étant contre productive du point de vue de la guerre, elle est fortement réprimée en cas de conflit.
Les précisions de ChatGPT :

1. Quels sont les risques encourus par les soldats qui fraternisent avec l’ennemi ?

GPT-4

Cour martiale : Fraterniser avec l’ennemi est généralement considéré comme une trahison. Les soldats peuvent être jugés par une cour martiale pour trahison, désertion ou collaboration avec l’ennemi.

Peines d’emprisonnement : En fonction …

… mort.

Perte de grade et/ou de privilèges : Les soldats peuvent également perdre leur grade, leurs privilèges ou leur droit à une pension.

Stigmatisation sociale : Au-delà des conséquences juridiques, la fraternisation avec l’ennemi peut entraîner une stigmatisation sociale sévère, ce qui peut rendre difficile la réintégration dans la société civile.

Risques pour la sécurité : Sur le plan opérationnel, la fraternisation avec l’ennemi peut exposer le soldat et son unité à des risques accrus, car il pourrait être utilisé pour recueillir des renseignements ou pour faciliter une attaque ennemie.

Comment les armées ont-elles tenté de prévenir la fraternisation entre les soldats ennemis ?

Pendant la Première Guerre mondiale, les armées ont mis en place plusieurs mesures pour prévenir la fraternisation entre les soldats ennemis. Tout d’abord, elles ont interdit les échanges de cadeaux et de nourriture entre les tranchées ennemies. De plus, elles ont organisé des patrouilles pour empêcher les soldats de s’approcher des lignes ennemies et ont instauré des peines sévères pour ceux qui étaient pris en train de fraterniser avec l’ennemi. Enfin, elles ont diffusé …

… fraternisation a été un phénomène répandu sur le front occidental, en particulier pendant la trêve de Noël en 1914.