30 Aout 1913 …

… L’homme du jour, pour le journal du même nom, est Célestin Hennion, qui a succédé cette année là, à Louis Lépine, au poste de préfet police, après avoir considérablement réorganisé et rénové la police , à la tête de la Sureté Générale.

A ce propos, extrait de l’article qui lui est consacré dans la publication :

Il a, dit-on, rénové les services, rajeuni les cadres, modernisé les méthodes. Il a transformé en maison vivante, où chacun connaît sa responsabilité, une bureaucratie en proie à la routine et à la paperasserie. Il a créé un service d’archives administratives et un service d’archives criminelles. Et l’on affirme que, grâce à cette organisation nouvelle, les services se sont améliorés, qu’ils ont gagné en force et en cohésion.

Hennion a créé aussi un service central de photographie; il a fait installer le téléphone dans tous les commissariats de la frontière, ainsi que dans la plupart des villes. Il a donné une automobile à chaque brigade mobile. On le voit, Hennion paraît épris de réalisations pratiques et de progrès utiles.

On semble attendre beaucoup de l’arrivée de Célestin Henrion, notamment : 

Le préfet de police que, bientôt, l’univers entier nous enviera, paraît être un homme empli de bonne volonté et capable d’une certaine énergie. Peut-être recherche-t-il simplement une popularité qui va rarement à cette catégorie de fonctionnaires. Peut-être, comme le prétendent de mauvaises langues, n’a-t-il d’autre désir que d’embêter son vieil ennemi et prédécesseur Lépine.

Peut-être enfin est-il assez intelligent pour comprendre que sa police ayant accumulé trop d’arbitrage et trop de saloperie, il est indispensable de sauver …

 …et que lui ont fait perdre les infamies des bourriques.


On peut peut-être regretter que Célestin Hennion sort mort bien trop tôt (deux ans après sa nomination et après une année d’une longue maladie) … certains l’ayant notamment enterré d’une manière ignoble.

(source « l’action française – organisme du nationalisme intégral » du 30 mars 1913)

« …son rôle dans l’affaire Dreyfus, de ses basses intrigues et de ses machinations dans l’affaire de la Haute-cours. Dans le procès dirigé contre les officiers du service des renseignements, Hennion, à cette époque commissaire principal attaché au ministère de l’intérieur, le protégé de Clemenceau, des juifs de cou lisse et de certaines judaïsantes trop connues, continuait à faire son chemin…

Les coulissiers hébreux aux crochets desquels il s’est suspendu jusqu’à présent — en tête, les sieurs Zadioc et Saiil Merzbach — se frottent les mains, à l’heure actuelle. Ils se flattent que le nouveau Préfet servira leurs vengeances et leur haine ethnique » 

8 années après la réhabilitation totale d’Alfred Deyfus, après la mise en évidence
de toutes les falsifications de documents ayant servi à sa condamnation !!!