1er Aout 1906

Un académicien quittait ce monde : Edmond Bousse

Edmond Rousse

Il n’a laissé, en dehors d’écrits en rapport avec son métier d’avocat, qu’une œuvre dont demeure une trace notable (?).
Celle-ci est consacrée à un personnage de la révolution française…
qui ne serait peut-être pas flattée de ce passage :

« Ce sentencieux écervelé n’était pas un homme ordinaire. Dans sa large tête s’était entassée en quelques années, on ne sait comment, une masse énorme d’études confuses, de connaissances désordonnées; et, dans les intervalles de ce fatras, dans les fondrières de ce chaos, la vanité tenait toute la place que le sens commun laissait vide.
Le jeune marquis n’était pas homme à garder pour lui des trésors dont, seul, il croyait connaître tout le prix. L’exubérance native de sa faconde provençale, l’estime prodigieuse qu’il avait de lui-même, l’intérêt affectueux qu’il portait, de loin, à l’humanité, tout lui commandait de répandre largement ses idées, et de révéler aux hommes des secrets indispensables à leur bonheur.
Il avait eu, dès son enfance, le goût, puis la passion d’écrire. Il s’était débrouillé l’esprit en rimant, comme bien d’autres, des tragédies. Sous-lieutenant, il avait composé un poème didactique où il enseignait aux généraux l’art de la guerre.

D’ailleurs il venait au monde à propos, dans un temps où son activité allait se trouver à l’aise, où il pourrait montrer, avec le mérite qu’il avait, le génie qu’il croyait avoir.« 

Cette figure, haute en couleur, des années 1790…, a des excuses, en ce qui concerne ses excès.
L’une d’elle se déduit de cette citation qui concerne son père :

01-08-2023-ROUSSE-60

(En clair *)