3 Novembre 1914 …

… la plume de Georg Trakl cesse définitivement son vol.

Au soir mon cœur

On entend dans le soir le cri de la hulotte
Deux chevaux noirs bondissent dans le pré
L’érable roux est plein de voix.

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crépusculaire.
Dans les branchages noirs des cloches douloureuses
Passent, et la rosée goutte sur le visage.

Apothéose d’automne

L’année finit en pleine force.
Vins d’or et fruits des jardins.
Les bois sont muets à la ronde,
Les compagnons du va-tout-seul.

« Tout est

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. …

C’est la saison clémente de l’amour.
L’image, au fil du fleuve bleu,
Est belle, qui suit l’image.
Le repos en aval. le silence.


Occident

Oh vous, grandes villes,
Érigement de pierres
Parmi la plaine !
Muet, le sans-patrie, 
S’en va, front sombre, où vont le vent
Et les arbres chauves de la colline…
Oh fleuves qui jetez au loin votre lueur !
Insurmontable étreinte

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— des étoiles tombent.

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