Les sermons sur la vie et sur la mort, Julius les connaissait aussi bien que n’importe qui. Il était d’accord avec les stoïciens, pour qui « dès notre naissance, nous commençons à mourir », et avec Epicure, qui disait : “La mort n’est rien pour nous, car quand nous sommes, la mort n’est pas là et, quand la mort est là, nous ne sommes plus. »
En tant que médecin et psychiatre, il avait susurré ces mêmes paroles de consolation aux oreilles des mourants. Bien que convaincu que ces sombres réflexions fussent utiles à ses patients, jamais il n’avait envisagé qu’elles pussent le concerner lui.
En tant que médecin et psychiatre, il avait susurré ces mêmes paroles de consolation aux oreilles des mourants.