Propos en l’air de Boris Vian

LA QUESTION NE SE POSE PAS - letcr1-exp

On pourrait ne voir ici qu’un joli jeu de mot
mais qui connait Boris Vian se doute bien qu’il n’en est rien.

En période de « gros temps »
il y a bien autre chose à faire
que de discourir et théoriser

Oui la mauvaise peur et la mauvaise colère
peuvent nous égarer
mais
faisons (un peu) confiance en la vie qui nous a fait
si de temps à autre
la raison en nous est court-circuitée
c’est peut-être parce que
sans elle
nous trouverons bien mieux et plus vite
notre chemin.

A l’extrême inverse
il n’est pas inutile que celle dont parle Boris ici
vole suffisamment
avant d’atterrir
qu’elle survole assez longtemps le paysage
pour en avoir une représentation assez solide
avant de se poser.

Alors
qu’elle reste encore
un peu dans l’air
on ne lui en voudra pas.

 

LA QUESTION NE SE POSE PAS - txt0r

(A cliquer)

(Merci à Christine Grimard qui a évoqué
cet trait du génial Boris
ici
dans un texte qui parle précisément du vent
et des craintes qu’il suscite
pour ce souviennent de ses excès passés.)

Avec l’espoir que tu me lises un jour – FRANÇOISE GÉRARD – 7

Avec l'espoir que tu me lises un jour - couverture« Avec l’espoir que tu me lises un jour est une longue lettre écrite par une femme amenée à revisiter un passé douloureux. Elle tente ainsi de restaurer un lien qui s’est brisé avec une personne chère »
Françoise Gérard

L’oeuvre est disponible aux éditions Qazak (de Jan Doets)  ici





Slow²Reading

(Où la narratrice évoque la vie et les gens des « Tours », « Barres » et autres immeubles à l’espace intérieur très réduit)

MA TOUR MA BARRE MON IMMEUBLE - letcr1-expo

     (plus facile à cliquer)

MA TOUR MA BARRE MON IMMEUBLE - letcr1-sr

                         —                      

Extrait de « Avec l’espoir que tu me lises un jour »
de Françoise Gérard

Parcours de lecture

(cliquer pour retourner)

MA TOUR MA BARRE MON IMMEUBLE - sr

En clair

MA TOUR MA BARRE MON IMMEUBLE - txt0r

Un extrait plus long
MA TOUR MA BARRE MON IMMEUBLE - txt1r

 —

 Le blog de Françoise Gérard
Le vent qui souffle


Merci de signaler une erreur 


Dans la station orbitale que j’occupe au sommet de ma tour sous le couvert des étoiles, je prends des habitudes. Ma tour, ma barre, mon immeuble, je parle dorénavant comme les gens d’ici, locataires de ces cages à lapins depuis des lustres, contents de l’être ou accrochés à l’espoir de s’en évader, mais pour la plupart d’entre eux, résignés… au chômage, au bruit, à la délinquance, à l’exclusion. Dans ma tour, je connais maintenant presque tous mes voisins. Palier gauche dans le sens de la sortie, un jeune musicien qui se dit étudiant pour rassurer les gens, mais qui se fait voleur de portefeuilles quand il n’a pas trouvé mieux à se mettre sous la main, je le sais car je l’ai surpris chez moi en flagrant délit, depuis, on est copains… Palier droit, un jeune couple enamouré qui s’embrasse ou s’engueule, elle, elle fait des ménages dans la journée, lui travaille dans un « Mac Do » le soir..

CANTIQUE DE LA PARANOÏA – DANIEL BOURRION – 3

[Daniel Bourrion nous dresse une liste quasi exhaustive
de tout ce qui, dans ce monde qui ne nous veut que du mal
menace notre sécurité

Il nous indique les moyens de nous défendre.]

Slow²Reading

AFFUTEZ VOTRE CRAYON DE PAPIER - letcr1-exp

Extrait du livre de « recommandations »
« Cantique de la paranoïa »

de Daniel Bourrion

(CA1)

Une lecture (à cliquer) guidée
le lien entre les mots est donné

AFFUTEZ VOTRE CRAYON DE PAPIER - letcr1-sr

Parcours de lecture

AFFUTEZ VOTRE CRAYON DE PAPIER - sr

L’extrait (sur babelio)
*

AFFUTEZ VOTRE CRAYON DE PAPIER - txt0r

Daniel Bourrion chez Publie.net

En librairie de Publie.net

Le lire en ligne sur face-ecran

____________________________

les TAGS
donnent des mots de la grille.

___________________________________

Pour agrandir une image, cliquer dessus


Merci de signaler une  erreur


n’hésitez pas à faire demi-tour lorsque la sortie est proche restez à contre-jour brûlez vos tickets de métro pincez-vous d’heure en heure pour ne pas vous endormir affûtez votre crayon de papier il pourrait vous sauver la vie sachez entendre le murmure des murs les comprendre découpez votre visage sur les photographies de votre enfance effacez des registres vos noms prénoms numéro matricule taille poids stature etc.

HYMNE DE L’UNIVERS – PIERRE TEILHARD DE CHARDIN – 2

La langue poétique d’un scientifique à l’écoute du monde

René Daumal n’aurait pas manqué de remarquer
« Tu aurais pu dire plus simplement :
un homme accompli« 


 

« C’est fait.
  Le feu dans le monde .
Le Feu, encore une fois, a pénétré la Terre…

IL N EST PAS TOMBE BRUYAMMENT - letc1-exp 

Une lecture (à cliquer) guidée
le lien entre les mots est donné

IL N EST PAS TOMBE BRUYAMMENT - letc1-sr

    

Extrait de l’essai « Hymne de l’univers»
de Pierre Teilhard de Chardin

 —

Parcours de lecture

IL N EST PAS TOMBE BRUYAMMENT - sr

En clair

IL N EST PAS TOMBE BRUYAMMENT - txt0r

Un extrait plus long

IL N EST PAS TOMBE BRUYAMMENT - txt11r

 —–


N’hésitez pas à signaler une éventuelle erreur 


C’est fait.
Le feu dans le monde. Le Feu, encore une fois, a pénétré la Terre. Il n’est pas tombé bruyamment sur les cimes, comme la foudre en son éclat. Le Maître force-t-il les portes pour entrer chez lui ?
Sans secousse, sans tonnerre, Sans secousse, sans tonnerre, la flamme a tout illuminé par le dedans. Depuis le coeur du moindre atome jusqu’à l’énergie des lois les plus universelles, elle a si naturellement envahi, individuellement et dans leur ensemble,, chaque élément, chaque ressort, chaque liaison de notre Cosmos, que celui-ci, pourrait-on croire, s’est enflammé spontanément.