COLLINE – JEAN GIONO – 08

                          « J’ai crié : Janet. Oh Janet. Rien. Il ne répondait pas. Sur le coup je ne me suis guère inquiété …

JE LE CONNAIS IL SE COUCHE DANS L HERBE ET TANT QUE L EAU NE LUI CHATOUILLE PAS LA TETE IL NE SE REVEILLE PAS-let

                                                                              … C’est sa manière à lui. Je lui ai dit cent fois : Un beau jour vous vous noierez. Ça lui fait autant. »

Extrait du roman « Colline»
de Jean Giono

parcours de lecture

JE LE CONNAIS IL SE COUCHE DANS L HERBE ET TANT QUE L EAU NE LUI CHATOUILLE PAS LA TETE IL NE SE REVEILLE PAS-s

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En clair (sur babelio)

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Un extrait plus complet

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— Alors, qu’est-ce qu’il y a qui ne va pas ?
Gondran pousse son verre et tousse. Un temps. Il tousse encore. Il tire son verre, s’accoude et, enfin :
« C’est le beau-père. Ça lui a pris l’autre nuit en arrosant le pré. Je l’avais mis au bout pour m’avertir quand l’eau arriverait ; moi, je surveillais la martelière. Je sais qu’il est venu deux ou trois fois à la maison pour boire, je l’ai vu passer sous la lune, puis, d’un long moment il n’a plus bougé.
« J’ai crié : Janet. Oh Janet. Rien. Il ne répondait pas. Sur le coup je ne me suis guère inquiété ; je le connais : il se couche dans l’herbe et tant que l’eau ne lui chatouille pas la tête il ne se réveille pas. C’est sa manière à lui. Je lui ai dit cent fois : Un beau jour vous vous noierez. Ça lui fait autant…
« Donc, il ne répond pas. Je me pensais : “Quand même : c’est étonnant que l’eau ne soit pas encore là-bas.” Seulement avec ces putains de trous de taupes, on ne sait jamais. Et je débouche le gros canal à coups de bêche.
« L’eau coulait à plein. L’herbe chantait, comme du vent. Au bout d’un moment, je crie encore. Rien. Ça, c’était plutôt drôlet. Je descends en faisant le tour. Je n’avais pas de fanal. À vous dire vrai, j’avais peur : Ça, si tu le trouvais mort. À son âge.
« Il était tout de son long étendu et raide. L’eau arrivait à un doigt de sa bouche. Pour le sortir de là, ça n’est pas allé tout seul. Je me suis enfoncé dans la terre mouillée jusqu’aux genoux.
« Nous l’avons couché. Depuis, il mange, il boit, il chique, il parle, il remue les doigts et la moitié des bras ; le reste, c’est de la souche morte.
« Allez un peu le voir.
— Je suis venu pour ça. »
Il déguste son verre à petits coups, lisse la corne de son sourcil, puis il entre dans la cuisine où s’affaire, aussitôt, la voix blanche de Marguerite.

LE GRAND MEAULNES – ALAIN FOURNIER – 20

« La jeune fille répondait doucement. Et lorsqu’elles descendirent sur l’embarcadère, elle eut ce même regard innocent et grave, qui semblait dire : …

QUI ETES VOUS QUE FAITES VOUS ICI JE NE VOUS CONNAIS PAS ET POURTANT IL ME SEMBLE QUE JE VOUS CONNAIS-let                                                                                     … D’autres invités étaient maintenant épars entre les arbres, attendant. Et trois bateaux de plaisance accostaient, prêts à recevoir les promeneurs. Un à un, sur le passage des dames qui paraissaient être la châtelaine et sa fille, les jeunes gens saluaient profondément, et les demoiselles s’inclinaient. »

Extrait du roman « Le grand Meaulnes »
de Alain Fournier

Parcours de lecture

QUI ETES VOUS QUE FAITES VOUS ICI JE NE VOUS CONNAIS PAS ET POURTANT IL ME SEMBLE QUE JE VOUS CONNAIS-s

En clair sur babelio

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Un extrait plus long qui contient cette citation

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On peut s’aider des TAGS
ils donnent certains mots de la grille.

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La jeune fille répondait doucement. Et lorsqu’elles descendirent sur l’embarcadère, elle eut ce même regard innocent et grave, qui semblait dire :
« Qui êtes-vous ? Que faites-vous ici ? Je ne vous connais pas. Et pourtant il me semble que je vous connais. »
D’autres invités étaient maintenant épars entre les arbres, attendant. Et trois bateaux de plaisance accostaient, prêts à recevoir les promeneurs. Un à un, sur le passage des dames qui paraissaient être la châtelaine et sa fille, les jeunes gens saluaient profondément, et les demoiselles s’inclinaient. Étrange matinée ! Étrange partie de plaisir ! il faisait froid malgré le soleil d’hiver, et les femmes enroulaient autour de leur cou ces boas de plumes qui étaient alors à la mode…
La vieille dame resta sur la rive, et, sans savoir comment, Meaulnes se trouva dans le même yacht que la jeune châtelaine. Il s’accouda sur le pont, tenant d’une main son chapeau battu par le grand vent, et il put regarder à l’aise la jeune fille, qui s’était assise à l’abri. Elle aussi le regardait. Elle répondait à ses compagnes, souriait, puis posait doucement ses yeux bleus sur lui, en tenant sa lèvre un peu mordue.
Un grand silence régnait sur les berges prochaines.
Le bateau filait avec un bruit calme de machine et d’eau. On eût pu se croire au cœur de l’été. On allait aborder, semblait-il, dans le beau jardin de quelque maison de campagne. La jeune fille s’y promènerait sous une ombrelle blanche. Jusqu’au soir on entendrait les tourterelles gémir… Mais soudain une rafale glacée venait rappeler décembre aux invités de cette étrange fête.

Phrase circulaire – Quand Noël Bernard nous fait méditer

Se lit à partir de la lettre en haut à gauche
lorsque le manège s’arrête quelques temps

La phrase proposée ici est totalement circulaire puisqu’elle se lit à partir de chacune de ses lettres
(c’est pour cette raison qu’il n’y a pas de couleur différente pour les mots)
Une performance …

A MEDITER de Noël Bernard

Voici les diverses lectures possibles proposées par Noël Bernard à partir successivement
des lettre a – m – e – d – i – t – e – r 

Le hacker se pencha, l’œil interrogateur :
à méditer

Il entra pour password la rivière au méandre :
me dit « Era »

Il faut mettre un peu d’ordre à cet ordinateur :
édite ram

O quand j’entends d’aucuns m’accuser de m’étendre :
dite rame

De colère enfourna chapelet de cachets :
itéra med

Dès le troisième au ciel rejoignit dame anglaise :
ter, âme : Di

Lâche-moi les baskets ! fit-elle, à Dieu ne plaise :
Eram : édit

Ce dernier, de ces mots, cherche encor sens caché :
Ra médite

Voyage encore – ANNA JOUY

Sur ses terres virtuelles des mots sous l’aube, Anna Jouy

a déposé en cette aube

les pensées d’un retour

 « prendre ainsi un temps normal, humain, à ma seule mesure, avec cette charge de bagages qu’il m’est nécessaire de prendre …
voyage encore-let

  … je marche. » 

Extrait ( dans   « midi »)

 de  « Voyage encore« 

de

Anna Jouy

parcours de lecture

voyage encore-s

Extrait en clair

voyage encore-txt

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prendre ainsi un temps normal, humain, à ma seule mesure, avec cette charge de bagages qu’il m’est nécessaire de prendre. éviter un envol sans pesanteur. je marche.

DES VIES DE LA CHOSE ET DE LEUR RETOURNEMENT – LÉLIO LACAILLE – 01

QUAND TOUS LES VOYANTS SONT AU ROUGE SEULS LES AVEUGLES Y VOIENT CLAIR-let                                            

Extrait de l’oeuvre « Des vies de la chose et de leur retournement»
de Lélio Lacaille

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Parcours de lecture

QUAND TOUS LES VOYANTS SONT AU ROUGE SEULS LES AVEUGLES Y VOIENT CLAIR-s

En clair

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Quand tous les voyants sont au rouge seuls les aveugles y voient clair.