25 Septembre 1920 …

… « Le Rire » se moque des sénateurs, et de l’un d’entre eux en particulier, en rapport à ses exigences concernant les tenues de bain des femmes.

Les sénateurs ont toujours été très pudibonds. Feu René Bérenger détint, au Luxembourg, le record de la chasteté. Actuellement, M. de Lamarzelle marche sur ses traces…
Mais c’est à un sénateur américain que revient la palme,
— j’allais dire la feuille de vigne.
M. Wilkinston, sénateur de Géorgie, vient de déposer devant le Sénat américain un projet de loi que nos législateurs les plus vertueux trouveront eux-mêmes exagérément sévère.
Ce père conscrit transatlantique propose des sanctions implacables contre toute baigneuse qui portera en public un costume dévoilant ses épaules et ses genoux. Les genoux, surtout, scandalisent M. Wilkinston!
— Cachez, dit-il, ces genoux que je ne saurais voir.

Le costume de bain qu’autorise ce pudique personnage doit descendre jusqu’à la cheville
Ce n’est pas tout. M. Wilkinston estime que les hommes et les femmes ne doivent pas prendre des bains de mer ensemble : les deux sexes seront séparés par une haute et solide barrière.
Pourquoi ne pas décider que les messieurs se baigneront dans l’Océan atlantique, les dames et les demoiselles dans l’Océan pacifique? Et la haute et solide barrière sera installée au milieu du canal de Panama!
Enfin, M. Wilkinston demande qu’une amende de 500 à 5.000 dollars soit infligée à quiconque « épierait ou regarderait une personne se baignant dans l’onde ou en sortant ».
Il n’a pas pensé aux photographes. Pour ces tristes individus qui braquent leur appareil sur les baigneuses en maillot collant et ont toujours bien soin de prendre le recul,
— pour ces satyres de la plaque sensible, l’électrocution me paraît tout indiquée.
Evidemment, M. Wilkinston eût fait sévèrement condamner la baigneuse connue sous le nom de Vénus Astarté qui apparut toute nue dans l’écume de la mer et » féconda le monde en tordant ses cheveux ». Mais il doit …

… à montrer.

Caravaggio, le dernier jour – Bona Mangangu – 1

[ Bona Mangangu commence son récit par …
la fin de Caravage]

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                                                     … ses emportements »

Extrait de « Caravaggio, le dernier jour » de Bona Mangangu
publié aux éditions publie.net

« Avant-dire »


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Porto Ercole, le 18 juillet 1610. Deux forteresses construites par les Espagnols au XVe siècle sur le Monte Argentario se font face, dominées par la mer : Fort Filippo II et la Rocca. La vieille ville à flanc de colline exhibe ses ocres, ses anciennes bâtisses, ses ruelles fleuries. Sur une plage déserte de la côte toscane, Caravaggio parle, seul, au seuil de la mort. Oublions sa langue pâteuse, ses emportements. Le vin qui coule de ses mots a suri. Mélange de sang et de sueur. C’est un tremblement de chemins inachevés que les replis de la mémoire dévoilent.

CE SERAIT – BRIGITTE CELERIER – 1 (Ce serait … regarder le volcan)

Ce serait - Brigitte Celerier - couverture

Première des
« échappées brèves hors d’une quotidienneté qui grimace parfois »
que propose Brigitte Celerier dans son recueil de texte et photographies.
Un peu comme un contrepoint des « Ricordi » de Christophe Grossi.

L’oeuvre est disponible aux éditions Qazaq  (de Jan Doets)  ici

  
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Extrait de « Ce serait »
de Brigitte Celerier

Ce serait … regarder le volcan

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Ce serait savourer la beauté presque intacte de l’île, l’absence, du moins dans ce que nous aurions vu jusqu’alors, de ces hôtels de plage rutilants qui me donnent si grande envie de fuir.