[Roman culte dans le domaine de la science fiction, la rose explore les rapprochements possibles entre l’art et la science, l’alliance de l’intuition et de la raison.
Tout au long de l’oeuvre l’auteur montre (?) que le savoir scientifique est souvent une réduction de ce que l’homme peut percevoir du réel par l’ensemble de ses sens utilisés en toute conscience.
On pourra voir ici ou là sur la toile des réactions assez virulentes contre l’oeuvre. Ces intervention confondent souvent l’auteur avec l’un des « héros » de l’histoire et tendent même à montrer comment la science et les positions ON/OFF qui l’accompagnent souvent, contaminent l’ensemble de nos attitudes et pensée.]
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(Sans l’image, à cliquer)
Extrait du roman de science fiction (mais pas que) La rose
de Charles L. Harness (son chef-d’oeuvre)
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Parcours de lecture
En clair
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Extrait plus long
Les sourcils broussailleux de l’homme eurent un imperceptible froncement témoignant de sa vigilance.
– Anna l’homme qui a lu votre partition désire vous rencontrer, il veut programmer le ballet dans le cadre du Festival des Roses… vous savez, la manifestation qui a lieu tous les ans Via Rosa.
– Moi, une inconnue, avoir un ballet en vedette au Festival ?
Elle ajouta avec une sécheresse incrédule : Et le Comité des Ballets et bien sûr totalement d’accord avec votre ami ?
– C’est lui le Comité.
– Comment m’avez-vous dit qu’il s’appelait ?
– Je ne le vous l’ai pas dit.
Elle lui jeta un regard soupçonneux.
– Moi aussi je peux entrer dans le jeu. S’il tient tellement à ma musique, pourquoi ne se dérange-t-il pas pour venir me voir ?
– Il n’y tient pas à ce point.
– Je vois. Un gros bonnet ?
– Pas exactement. Il se trouve simplement qu’il éprouve une indifférence fondamentale envers les choses qui l’intéressent fondamentalement.
De toute façon il a un complexe à l’égard de la Via Rosa : il a un tel amour pour le quartier qu’il a horreur de le quitter, ne fût-ce que pour une heure ou deux.