LE VILLAGE PATHÉTIQUE – ANDRÉ DHÔTEL – 16

[La grâce naturelle
d’une enfant.]


     LORSQU ELLE MONTA SUR LA PLANCHE - letcr1-exp

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plus facile avec les liens entre les mots
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Extrait du roman « Le Village pathétique »
de André Dhotel

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Parcours de lecture

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En clair

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 Un extrait plus long

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Elle avait acheté un maillot noir chez une mercière de Vouziers, et tous la regardèrent avec attention lorsqu’elle monta sur la planche. Elle prit son élan comme une gamine qui ne songe nullement à étudier son allure.  Mais son corps toucha la surface avec une précision si rigoureuse que l’eau rejaillit à peine. Elle partit seule à la nage le long des buissons de la rive opposée et ne revint qu’une demi-heure plus tard. Quand elle sortit de l’eau, les garçons la regardèrent marcher sur le gravier jusqu’à l’abri du bois.

SOUMISSION – MICHEL HOUELLEBECQ – 05

« Je n’avais plus rien à manger, ni très envie d’aller au Géant Casino, le début de soirée était une mauvaise heure pour faire les courses dans ce quartier populeux, mais j’avais faim et plus encore j’avais envie d’acheter à manger, de la blanquette de veau, du colin au cerfeuil, de la moussaka berbère ; les plats pour micro-ondes, fiables dans leur insipidité, mais à l’emballage coloré et
joyeux, représentaient quand même un vrai progrès par rapport aux désolantes tribulations des héros de Huysmans ; aucune malveillance ne pouvait s’y lire, et l’impression de participer à une expérience collective décevante, mais égalitaire, pouvait ouvrir le
chemin d’une résignation partielle.
Curieusement le supermarché était presque vide…

JE REMPLIS MON CADDIE TRES VITE DANS UN ELAN D ENTHOUSIASME MELE DE PEUR-let

                                                                              …le mot de « couvre-feu », sans raison précise, me traversa l’esprit. Certaines des caissières alignées derrière leurs caisses désertées écoutaient leurs transistors : la manifestation se poursuivait, on ne déplorait pour l’instant aucun incident. Cela viendrait plus tard, après la dispersion, me dis-je. »

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Extrait du roman « Soumission »

de  Michel Houellebecq

Parcours de lecture

JE REMPLIS MON CADDIE TRES VITE DANS UN ELAN D ENTHOUSIASME MELE DE PEUR-s

En clair sur babelio
(extrait complet)

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Je n’avais plus rien à manger, ni très envie d’aller au Géant Casino, le début de soirée était une mauvaise heure pour faire les courses dans ce quartier populeux, mais j’avais faim et plus encore j’avais envie d’acheter à manger, de la blanquette de veau, du colin au cerfeuil, de la moussaka berbère ; les plats pour micro-ondes, fiables dans leur insipidité, mais à l’emballage coloré et joyeux, représentaient quand même un vrai progrès par rapport aux désolantes tribulations des héros de Huysmans ; aucune malveillance ne pouvait s’y lire, et l’impression de participer à une expérience collective décevante, mais égalitaire, pouvait ouvrir le chemin d’une résignation partielle.

Curieusement le supermarché était presque vide. Je remplis mon caddie très vite dans un élan d’enthousiasme mélé de peur. ; le mot de « couvre-feu », sans raison précise, me traversa l’esprit. Certaines des caissières alignées derrière leurs caisses désertées écoutaient leurs transistors : la manifestation se poursuivait, on ne déplorait pour l’instant aucun incident. Cela viendrait plus tard, après la dispersion, me dis-je.