HOPPER, ou « La seconde échappée » – CHRISTINE JEANNEY – Dixième tableau « Freight Car at Truro »

Hopper ou la seconde échappée- couverture-Christine Jeanney publie, en version numérique, 21 textes centrés sur 21 tableaux de Hopper.
La reproduction de ces toiles (non libres de droits) n’étant pas possible avant 2037,  des liens internes au fichier (epub ou pdf) pointent vers les sites/Musées où ces toiles sont exposées.

L’oeuvre est disponible aux éditions QazaQ (de Jan Doets)  ici

 

Slow²Reading

DE LA DESOLATION DANS - letcr1-exp

 

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Extrait de
« Hopper ou « la seconde échappée »
de Christine Jeanney

Dixième  tableau
« Freight Car at Truro »

Parcours de lecture

DE LA DESOLATION DANS - sr

En clair

DE LA DESOLATION DANS - txt0r


 

* SlowReading : (lecture lente) lecture aux lèvres, qui ralentit une pensée toujours pressée et galopante
** Slow²Reading : (lecture très lente) lecture lettre à lettre conformément à la « prière des mots »


Christine Jeanney (chez publie.net)

son espace d’écriture sur la toile : Tentatives


De la désolation dans la fraîcheur. De la rouille et des plaques de métal pourrissent sous un ciel propre, si propre qu’il a l’air neuf. La lumière suit la piste, elle est rapide et franche, éclabousse le talus mais le wagon décline, son ombre le tire vers le bas, il penche, penche, penchera, sa chute n’est pas près de finir, elle continue, le nombre d’étages qu’elle traverse, ce wagon n’est pas un wagon, c’est une main ouverte qui glisse sans s’accrocher, une main qui renonce.

L’HOMME QUI PLANTAIT DES ARBRES – JEAN GIONO – 1

Un livret de jeu
entièrement dédié à l’oeuvre de Jean Giono
(extraits des nouvelles, romans et pièces de théâtre
à redécouvrir en jeu)
Pour saluer Giono-couverture




JE ME TROUVAIS - letc1


(Une lecture plus lente
à cliquer)

JE ME TROUVAIS - let1

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Extrait du roman « L’homme qui plantait des arbres»
de Jean Giono

parcours de lecture

JE ME TROUVAIS - s

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En clair (sur babelio)

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JE ME TROUVAIS - txt0

Un extrait plus long

JE ME TROUVAIS - txt1

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Je traversais ce pays dans sa plus grande largeur et, après trois jours de marche, je me trouvais dans une désolation sans exemple. Je campais à côté d’un squelette de village abandonné. Je n’avais plus d’eau depuis la veille et il me fallait en trouver. Ces maisons agglomérées, quoique en ruine, comme un vieux nid de guêpes, me firent penser qu’il avait dû y avoir là, dans le temps, une fontaine ou un puits. Il y avait bien une fontaine, mais sèche. Les cinq à six maisons, sans toiture, rongées de vent et de pluie, la petite chapelle au clocher écroulé, étaient rangées comme le sont les maisons et les chapelles dans les villages vivants, mais toute vie avait disparu.