Je ne peux pas oublier : Refus d’obéissance – Jean Giono – 02

Giono jeune, a écrit un texte que Giono sage a partiellement renié, lui reprochant précisément tout ce qui en fait sa force : la colère, la fougue, l’audace, la témérité et cette capacité de faire déborder le sens au-delà des mots.

Point de reproche, mais cela nous est double leçon.


récipient à soldat

« La 6e compagnie était un petit récipient de la 27e division comme un boisseau à blé. Quand le boisseau était vide d’hommes, enfin, quand il n’en restait plus que quelques-uns au fond, comme des grains collés dans les rainures, on le remplissait de nouveau avec des hommes frais. On a ainsi rempli la 6e compagnie cent fois et cent fois. Et cent fois on est allé la vider sous la meule. Nous sommes de tout ça les derniers vivants, Vidon et moi. J’aimerais qu’il lise ces lignes et qu’il trouve son nom. Il doit faire comme moi le soir : essayer d’oublier. Il doit s’asseoir au bord de sa terrasse, et lui, il doit regarder l’Isère verte et grasse qui coule en se balançant dans des bosquets de peupliers…

JNPgi-02-MAIS , TOUS LES DEUX -le-i


(Plus facile)


(solution)


« Mais il y a encore les jeunes, il y a aussi ces gamins (qu’ils me pardonnent le mot) dont le sang bouillonne, dont l’âme exulte, dont l’esprit est transporté; qui rêvent de combat, de gloire, qui s’aperçoivent victorieux, et se voient revenant acclamés, couverts de lauriers, le ruban rouge sur la poitrine.
Ceux-là, ils ne veulent pas attendre qu’ils soient appelés, et désirent rejoindre leurs aînés.
L’engagement s’impose alors, nous en donnons les moyens légaux.

« 

[Pour nos soldats : GUIDE DU POILU – Charles Charton]


« S’il suffisait de donner sa vie pour sauver sa patrie
mais dans leurs guerres
avant cela
il faut d’abord prendre la vie des autres
ceux de là-bas

ces autres pauvres bougres déguisés comme nous » 

Lélio Lacaille

ALFRED CHAPUIS – LES AUTOMATES DANS LES ŒUVRES D’IMAGINATION

LES HUMAINS CHERCHERAIENT ILS DANS L HOMME ARTIFICIEL UNE COMPAGNIE MOINS DECEVANTE QUE CELLE DE LEURS SEMBLABLES-let

Extrait de l’essai
« Les automates dans les oeuvres d’imagination »
de Alfred Chapuis

Parcours de lecture
LES HUMAINS CHERCHERAIENT ILS DANS L HOMME ARTIFICIEL UNE COMPAGNIE MOINS DECEVANTE QUE CELLE DE LEURS SEMBLABLES-s

En clair (sur babélio)

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LES HUMAINS CHERCHERAIENT ILS DANS L HOMME ARTIFICIEL UNE COMPAGNIE MOINS DECEVANTE QUE CELLE DE LEURS SEMBLABLES-txt


Les humains chercheraient-ils dans les hommes artificiels une compagnie moins décevante que celle de leurs semblables

L’ULTIME ALLIANCE – PIERRE BILLON – 11

« Tu es gentil de t’inquiéter, Petit Prince ! Dit-elle sur un ton essoufflé qui faisait ressortir son accent roumain…

IL SE PASSE QUE JE ME SUIS ARRETE DE COURIR DEVANT MOI ET QUE JE ME SUIS ASSISE EN MA COMPAGNIE-let

                                                                  … J’ai regardé ma vie, derrière moi, tu sais, comme en montagne on se retourne pour contempler la plaine, et la seule pensée qui m’est venue était :  
Pourquoi ?  » 

Extrait du roman « L’Ultime Alliance »
de Pierre Billon

Parcours de lecture

IL SE PASSE QUE JE ME SUIS ARRETE DE COURIR DEVANT MOI ET QUE JE ME SUIS ASSISE EN MA COMPAGNIE-s

En clair (sur babelio)

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IL SE PASSE QUE JE ME SUIS ARRETE DE COURIR DEVANT MOI ET QUE JE ME SUIS ASSISE EN MA COMPAGNIE-txt

L’extrait complet

IL SE PASSE QUE JE ME SUIS ARRETE DE COURIR DEVANT MOI ET QUE JE ME SUIS ASSISE EN MA COMPAGNIE-txt2

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Tu es gentil de t’inquiéter, Petit Prince ! Dit-elle sur un ton essoufflé qui faisait ressortir son accent roumain.
Il se passe que je me suis arrêtée de courir devant moi et que je me suis assise en ma compagnie.
J’ai regardé ma vie, derrière moi, tu sais, comme en montagne on se retourne pour contempler la plaine, et la seule pensée qui m’est venue était : « Pourquoi ? »