La poésie se dépose parfois
se repose souvent
– en attendant que des lèvres lui prêtent souffle
à nouveau –
entre les pages d’un recueil.
Ainsi est paru le livre d’où provient cet extrait
J’espère qu’il donnera l’envie à certain(e)s de prolonger cet envol temporaire
en se procurant le poème et les autres textes de ce recueil.
DE L’ACIDE CITRONNIER DE LA LUNE
de
Anna Jouy
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Parcours de lecture

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En clair
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Le poème
en
son entier

Anna Jouy en ses mots sous l’aube
Je tousse les miettes du froid
Les poissons du ciel perdent leurs lisses écailles
Bleues des cruire de cannes à neige.
Ce sont pourtant des jours sans arêtes
Mais j’ai la gorge mouillée au bar des étincelles.
Et au collet le lasso de la bise
Qui serre son écharpe sur ma voix

