3 Novembre 1914 …

… la plume de Georg Trakl cesse définitivement son vol.

Au soir mon cœur

On entend dans le soir le cri de la hulotte
Deux chevaux noirs bondissent dans le pré
L’érable roux est plein de voix.

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crépusculaire.
Dans les branchages noirs des cloches douloureuses
Passent, et la rosée goutte sur le visage.

Apothéose d’automne

L’année finit en pleine force.
Vins d’or et fruits des jardins.
Les bois sont muets à la ronde,
Les compagnons du va-tout-seul.

« Tout est

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. …

C’est la saison clémente de l’amour.
L’image, au fil du fleuve bleu,
Est belle, qui suit l’image.
Le repos en aval. le silence.


Occident

Oh vous, grandes villes,
Érigement de pierres
Parmi la plaine !
Muet, le sans-patrie, 
S’en va, front sombre, où vont le vent
Et les arbres chauves de la colline…
Oh fleuves qui jetez au loin votre lueur !
Insurmontable étreinte

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— des étoiles tombent.

Première phrase du troisième chapitre – André Dhôtel – Pays natal

[Cette série donne la première phrase du troisième chapitre des livres choisis]


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 André Dhotel

 « Pays natal »

Chapitre III

III - L AUTOMNE VINT TOUT À COUP  - letcr-exp
   

 —
sans image
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III - L AUTOMNE VINT TOUT À COUP  - letcr

 Parcours de lecture

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En clair

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Le début du chapitre

III - L AUTOMNE VINT TOUT À COUP  - txt1r

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Lecture du début de ce troisième chapitre
(nos deux héros sont dans les difficultés mais … la débrouille et la fierté.)


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L’automne vint tout à coup.
De grands vents prématurés se levèrent et les pluies se mirent à voyager sur les forêts.
Tibure et Félix s’étaient habitués très vite à leur nouvelle situation, bien qu’elle fût à peu prêt intenable. Les habits des valises, tous les objets superflus, les épingles de cravate avaient été recédés à la propriétaire qui pratiquait volontiers de petits commerces et qui les vola non sans pleurer leur conditions d’hommes distingués réduits à cette misère.