[Au-delà de la raison
quelques lueurs]
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Extrait du roman « L’Honorable Monsieur Jacques »
de André Dhotel
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Parcours de lecture
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Sur babelio
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En clair
Un extrait plus long
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Il parcourait la campagne tout à fait au hasard.
Pour les gens il recherchait des plantes afin de les étudier. Cela lui permettait d’aller n’importe où, jusque derrière les jardin du Vivier ou de Mauterre.
Il lui arriva de suivre le ruisseau dans les bas-fonds plus frais où l’on cantonnait les vaches pendant la saison chaude. Mais il ne se plaisait pas sur ces rives peuplées de beaux arbres, et de petits bois charmants.
Il recherchait certains espaces, non pas à proprement parler des dégagements, plutôt certains lieux d’où il avait des perspectives divergentes. S’il ne raisonnait plus il croyait parfois saisir des bribes de vérités.
Il éprouvait de l’horreur à la seule idée de reprendre son travail à l’Université.
Qu’est-ce qu’il avait dans la peau ? Et aussitôt il savait : « Simplement je ne veux plus savoir où je suis. »
Autre question : « Une femme vaut-elle la peine de se mettre dans ces états ? » : Et puis la réponse qui lui semblait apporter une vive lueur : » Il ne s’agit pas de Viviane mais de savoir gâcher sa vie plutôt que de la ménager selon une méthode ordinaire, en poursuivant ses travaux, par exemple. »





