EN TAXI DANS JÉRUSALEM – SABINE HUYNH – ANNE COLLONGUES – 6

[Le chauffeur se confie à sa cliente …]

« Voilà, j’étais dans cet état-là moi, moriré. Et …

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Extrait de « En taxi dans Jérusalem »

de Sabine Huynh

(« Telenovela »)

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parcours de lecture

QUAND J ETEIGNAIS LA TELE - sr

L’extrait

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Un extrait plus long

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Ce dont il est question ici
les télénovelas argentins

https://www.youtube.com/watch?v=Wzb4S62qXY8

Une présentation du livre de Sabine Huynh & Anne Collongues sur publie.net

Un entretien avec Sabine Huynh sur Radio Kol Israel
L’auteure y évoque la réactivité de l’édition numérique en général et de Publie.net en particulier. Elle y donne également des touches de couleur d’ « en taxi dans Jérusalem » … toutes les surprises, plus ou moins agréables, qu’une femme peut avoir en empruntant ce mode de transport dans la cité Israélienne.

Presque dire : son site

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Anne & cdote : le livre est vendu en version papier sur ebay au double du prix de vente actuel chez l’éditeur.

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Les TAGS
donnent des mots de la grille.

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Vous connaissez les télénovelas ? Vous savez, ces feuilletons argentins à la télévision ?
— Oui, bien sûr.
— Eh bien avant, j’en regardais tout le temps ! J’étais complètement accro ! Le vendredi, je regardais ça pendant au moins trois heures ! Je rentrais du boulot, ma femme m’apportait à manger, et je passais des heures scotché au téléviseur. Et je poussais des cris : “Ah mais non, ne dis pas ça ! Arrête ! Non ! Ne la regarde pas, tu vas te faire avoir !” Ça me rendait fou. Et lorsque l’épisode se terminait, je criais : “Pourquoi ça se termine juste maintenant ? ! Ça ne peut pas se terminer maintenant ! Pourquoi vous me faites ça ? Vous voulez me tuer ou quoi ?” Comment vous dites, déjà ? Moriré ?
— Oui !
— Voilà, j’étais dans cet état-là moi, moriré. Et quand j’éteignais la télé, j’étais complètement déprimé. Personne ne pouvait m’adresser la parole.
— Vraiment ?
— Je vous assure ! Je ne vivais plus que pour le prochain épisode. Alors j’ai décidé d’arrêter. Vous savez, les télénovelas, c’est pire que la cigarette !
— Et vous avez arrêté du jour au lendemain ?
— Oui ! Mais mes filles, elles continuent à les regarder. C’est pas pareil, elles sont jeunes.

L’HONORABLE MONSIEUR JACQUES – ANDRÉ DHÔTEL – 16

[Au-delà de la raison
quelques lueurs]


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plus simple)

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Extrait du roman « L’Honorable Monsieur Jacques »

de André Dhotel

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Parcours de lecture

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 Sur babelio
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En clair

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 Un extrait plus long

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Il parcourait la campagne tout à fait au hasard.

Pour les gens il recherchait des plantes afin de les étudier. Cela lui permettait d’aller n’importe où, jusque derrière les jardin du Vivier ou de Mauterre.

Il lui arriva de suivre le ruisseau dans les bas-fonds plus frais où l’on cantonnait les vaches pendant la saison chaude. Mais il ne se plaisait pas sur ces rives peuplées de beaux arbres, et de petits bois charmants.

Il recherchait certains espaces, non pas à proprement parler des dégagements, plutôt certains lieux d’où il avait des perspectives divergentes. S’il ne raisonnait plus il croyait parfois saisir des bribes de vérités.

Il éprouvait de l’horreur à la seule idée de reprendre son travail à l’Université.

Qu’est-ce qu’il avait dans la peau ? Et aussitôt il savait : « Simplement je ne veux plus savoir où je suis. »

Autre question : « Une femme vaut-elle la peine de se mettre dans ces états ? » : Et puis la réponse qui lui semblait apporter une vive lueur :  » Il ne s’agit pas de Viviane mais de savoir gâcher sa vie plutôt que de la ménager selon une méthode ordinaire, en poursuivant ses travaux, par exemple. »