CLIMATS- LAURENT GRISEL – 2

« le monde est sans intention
le monde est sensible  »
Laurent Grisel


Slow²Reading

OUI MEME TUES MEME DECHIRES - letcr1-exp

Extrait du poème
« Climat »

de Laurent Grisel

Editions publie.net
dans la collection L’Inadvertance, poésie

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Parcours de lecture

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Une lecture de Climat (version courte) par l’auteur
Son site  imagine36tigres

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donnent des mots de la grille.

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oui, même tués, même déchirés
nous reviendrons vous hanter
 
peuple Munduruku
en lutte contre la construction des barrages sur les rios Tapajós et Teles Pires
qui alimenteront en électricité
la colonie qui s’implantera sur leur territoire
qui viendra déranger les jaguars
 
barrage qui noiera ce village et ces rives et ces arbres
le cacique Lamberto Painha dit :
« singes, oiseaux, Indiens, tous, nous tous nous allons perdre nos foyers »
 
peuple en lutte contre la construction d’une voie navigable sur le fleuve
qui leur volera leur fleuve
qui est leur eau à boire, leur bain et leur baignade
leur pêche

CAMPEMENTS – ANDRÉ DHÔTEL – 23

Un livret dédié à l’oeuvre d’André Dhôtel
(28 extraits provenant de quatorze romans et nouvelles
à redécouvrir en mots liés)
Pour saluer Dhôtel- livret N°1- 12 aout 2015

(cliquer sur l’image pour lire le livret)


 LES BOURDONS TRAVAILLAIENT - letcr1-exp


Extrait du roman « Campement »
de André Dhotel

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Parcours de lecture

LES BOURDONS TRAVAILLAIENT - sr

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Le champ s’arrêtait de frémir, quand un orage venait, accueillant les bruits humains, la cloche et l’enclume, les pas sur la route.
Est-il possible que la vie soit ainsi ? Jacques et Jeanne travaillaient au jardin et leur tristesse était grande.
Autour de la rivière des marais s’étendent, dans lesquels ont voit une barque noyée dont la proue est au-dessus de l’eau. Les mouches à tête rouge viennent s’y poser. Un oiseau de proie a traversé, volant bas, près de son image reflétée dans l’eau, et vers les troncs échoués, des rats se sont élancés à la nage.
Entre la rivière et le village, des peupliers sont dressés. Lorsque l’orage approche, arrêtant le vent, l’essaim de leurs feuilles qui est le plus élevé résonne, car il perçoit encore une brise.
Les nuages se croisent. Le ciel de l’été devient plus grand.
Quelle détresse ou quelle joie familière ce peut être de regarder cette vieille femme chargée de sa hotte et qui rentre au village par un chemin.
Puis nous nous souviendrons aussi de ce chien abandonné que nous avons vu boire dans l’ornière, après la pluie, et dont un rayon de soleil oblique éclairait les yeux.