« Jacques aimait à dessiner, car son père, qui collectionnait les vieilles estampes, lui avait en appris l’art.
Il faisait les herses renversées, les chars et les oiseaux de proie qu’il tuait à la chasse et donc les yeux savent saisir les étendues de terre….
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Extrait du roman « Campement »
de André Dhotel
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Parcours de lecture
En clair (extrait complet sur babelio)
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Un peu au-delà de l’extrait
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Jacques aimait à dessiner, car son père, qui collectionnait les vieilles estampes, lui avait en appris l’art.
Il faisait les herses renversées, les chars et les oiseaux de proie qu’il tuait à la chasse et donc les yeux savent saisir les étendues de terre.
En ces jours, il aurait voulu pouvoir dessiner le visage de Jeanne.
Il retournait à la salle d’études à une heure.
A mesure que l’après-midi avançait, la lumière du ciel devenait plus rare. On faisait des dictées où il était parlé de l’hirondelle, de la moisson, du pain et de l’hiver.
« L’hiver est la saison du froid. Les jours sont courts et tristes. One ne travaille plus dans la plaine. »
Jacques pensait : « Jeanne, si tu avais été à moi, je t’aurais appris à aimer la patience de l’hiver, le feu, le vent. »


