NOS GUERRES INDIENNES – BENOIT JEANTET – 02

« Quelques chiens courent sur la prairie. Ils courent pour se donner un peu d’exercice. Sautent par-dessus une succession d’enclos vides. Ne pas trop s’appesantir sur l’anéantissement prochain de la race. Le train se met à rouler à très grande vitesse…

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                                  … Mais la distance s’est creusée. Tout pourtant portait à croire que. Mais c’est passé. Comme tout passe. Voilà. » 

Extrait de

« Nos guerres indiennes »

de Benoit Jeantet

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Parcours de lecture

QUELQUES ETANGS MENACENT ENCORE DE LEURS YEUX NOIRS DES PUITS OU SE LAISSER COULER D EPUISEMENT-s

En clair

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Un extrait plus long contenant cette citation

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Benoit Jeantet sur Publie.net (présentation de « Nos Guerres indiennes »)

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Quelques chiens courent sur la prairie. Ils courent pour se donner un peu d’exercice. Sautent par-dessus une succession d’enclos vides. Ne pas trop s’appesantir sur l’anéantissement prochain de la race. Le train se met à rouler à très grande vitesse. Quelques étangs menacent encore de leurs yeux noirs. Des puits où se laisser couler d’épuisement. Mais la distance s’est creusée. Tout pourtant portait à croire que. Mais c’est passé. Comme tout passe. Voilà. Deux amies entre elles. Baskets fatiguées à l’identique. Conversent en versant des larmes de rire sur leurs vies compressées par le stress. Le train abandonne la province à sa petite apocalypse personnelle. Paris s’annonce. Le train. Toujours cette fuite éperdue qui vous ramène à vous-même…

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