[Dictionnaire subjectif ] Grain – aunryz

Very Slow Reading (ou Slow²-reading)**


 
  DANS UN MONDE OU TOUT EST LISSE - letcr1

DANS UN MONDE OU TOUT EST LISSE - txt0r

Et ne crois surtout pas que le numérique est l’état granulaire par excellence
c’est tout le contraire
le numérique est un dallage absolu
chaque unité y est parfaitement homogène
toutes les bordures en sont rectilignes
et se jouxtent idéalement
c’est à dire
divinement du point de vue de l’ange
et
monstrueusement du point de vue de l’humain.

SlowReading*

* SlowReading : lecture aux lèvres, qui ralentit une pensée toujours pressée et galopante
** Slow²Reading : lecture lettre à lettre conformément à la « prière des mots »


F

 T

S



Dans un monde où tout est lisse, plus que jamais le réprouvé le banni est celui qui a un grain.

COLLINE – JEAN GIONO – 06

« Il s’assied ; il amène un verre devant lui en le traînant sur la table.  …

   IL HAUSSE LA BOUTEILLE VERS LE JOUR -let

ELLE EST A MOITIE PLEINE DE LIQUEUR VERTE AVEC AU FOND UN FEUTRAGE D HERBES DE FEUILLES DE PETITS GRAINS BRUNS-let

                                                                             … C’est de l’absinthe qu’il fait lui-même avec l’armoise de la colline, l’anis qu’il commande au facteur, et son vieux marc. »

Extrait du roman « Colline»
de Jean Giono

parcours de lecture
(première grille)

IL HAUSSE LA BOUTEILLE VERS LE JOUR -s

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(deuxième grille)

ELLE EST A MOITIE PLEINE DE LIQUEUR VERTE AVEC AU FOND UN FEUTRAGE D HERBES DE FEUILLES DE PETITS GRAINS BRUNS-s

ELLE EST A MOITIE PLEINE DE LIQUEUR VERTE AVEC AU FOND UN FEUTRAGE D HERBES DE FEUILLES DE PETITS GRAINS BRUNS-txt

En clair (sur babelio)
la citation complète.

*

IL HAUSSE LA BOUTEILLE VERS LE JOUR -complet-txt

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N’hésitez pas à signaler une éventuelle erreur – merci d’avance  


Il s’assied ; il amène un verre devant lui en le traînant sur la table. Il hausse la bouteille vers le jour. Elle est à moitié pleine de liqueur verte, avec, au fond, un feutrage d’herbes, de feuilles, de petits grains bruns. C’est de l’absinthe qu’il fait lui-même avec l’armoise de la colline, l’anis qu’il commande au facteur, et son vieux marc.
Goutte à goutte, il verse l’eau. Il a serré le col de la cruche dans sa grosse main noire, et, sans fatigue, il la tient penchée sur son verre.
Sa pipe ; deux bouffées ; puis, l’air immobile qui apporte un petit flocon de bruit.