JOURNAL DE LA BROUSSE ENDORMIE – Dans la chambre – SERGE MARCEL ROCHE –

[version au titre corrigé – Merci à Eric Schulthess
qui n’a visiblement pas une vie de lézard (sourire)²]


Journal de la brousse endormie - couverture

Serge Marcel Roche apprivoise nos esprits d’une phrase douce et puissante (à lire impérativement à haute voix) qui peu à peu nous fait pénétrer ce monde où il a choisi de vivre pour en partager les senteurs et les couleurs aussi vives que la flamme qu’on devine sans ses yeux.

À propos de ses poèmes* il dit :

(*Précédés dans l’oeuvre d’une introduction de Anna Jouy qui met en parallèle deux mondes visibles/invisibles.)

« Poèmes écrits dans la chambre, de nuit.
Lui à la table ne fait rien que chercher
la douceur trop souvent absente du cœur humain,
la cherche dans la forme enneigée de l’effraie,
le nid de l’oiseau-soleil,
le silence du bois,
le coq sur le toit,
les arbres des forêts
et la chair tremblante du vent sous le poids de la gloire.

Vient le jour,
son pendant à porter,
les pistes à départir,
les heures à remonter,
le prochain pas à faire
avec la terre battue du corps
sous le couvert des nuages. »

L’oeuvre est disponible (à ce jour gratuitement) aux éditions Qazaq (de Jan Doets)  ici


LE DÉCOR EST UNE MOUSTIQUAIRE - letcr1-exp
       

Extrait du recueil de poèmes

 « Journal de la brousse endormie »
de

Serge Marcel Roche

« La chambre »

Itinéraire de lecture

LE DÉCOR EST UNE MOUSTIQUAIRE - sr

En clair

LE DÉCOR EST UNE MOUSTIQUAIRE - txt0r

 Un extrait plus long
LE DÉCOR EST UNE MOUSTIQUAIRE - txt1r

Proposition de lecture de ce passage

Serge Marcel Roche en ses lieux virtuels : Chemin tournant



Dans la chambre, le décor est une moustiquaire. Lui, rêve de murs blancs, d’une case au bord de la rivière, d’une pile de livres à terre pour franchir le jour, passer d’une rive à l’autre dans l’esprit, revenir à la nuit, dormir à la frontière. Il cherche la forme de sa vie, pour n’avoir pas sans cesse à fuir l’inconcevable présent, l’impossible destin, le parti pris du monde qui lui fut imposé. La mise en terre de toute naissance.

SARDINIA (on the road) – DANIEL BOURRION – 11



ON A TROUVE-letcr

tristes à mourir« 

(Une lecture un peu (beaucoup) moins ralentie)

ON A TROUVE-letc1

Extrait du roman « Sardinia »

de Daniel Bourrion

Parcours de lecture

ON A TROUVE-s

L’extrait (sur babelio)
*

ON A TROUVE-txt1

Daniel Bourrion chez Publie.net

En librairie de Publie.net

Le lire en ligne sur face-ecran

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on a trouvé une rue morte un grand décor et dans le jour éteintes glauques dégoulinantes d’ennui les grandes enseignes tristes à mourir

LA PLANÈTE MALADE – GUY DEBORD – 02

« Une société toujours plus malade, mais toujours plus puissante, …

 A RECREE PARTOUT CONCRETEMENT LE MONDE COMME ENVIRONNEMENT ET DECOR DE SA MALADIE-let

…en tant que planète malade. »

Extrait de l’essai « La planète malade »
de Guy Debord

parcours de lecture
A RECREE PARTOUT CONCRETEMENT LE MONDE COMME ENVIRONNEMENT ET DECOR DE SA MALADIE-s

En clair (sur babelio)

*

A RECREE PARTOUT CONCRETEMENT LE MONDE COMME ENVIRONNEMENT ET DECOR DE SA MALADIE-txt

La citation complète
A RECREE PARTOUT CONCRETEMENT LE MONDE COMME ENVIRONNEMENT ET DECOR DE SA MALADIE-txt2

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 N’hésitez pas à signaler une éventuelle erreur – merci d’avance


Cependant, ce qui se passe n’est rien de foncièrement nouveau : c’est seulement la fin forcée du processus ancien. Une société toujours plus malade, mais toujours plus puissante, a recréé partout concrètement le monde comme
environnement et décor de sa maladie, en tant que planète malade.
Une société qui n’est pas encore devenue homogène et qui n’est pas déterminée par elle-même, mais toujours plus par une partie d’elle même qui se place au-dessus d’elle, qui lui est extérieure, a développé un mouvement de domination de la nature qui ne s’est pas dominé lui-même.