[Almanach] Claudia Patuzzi …

[A travers Regard (personnage du roman)
autre vision de la rive du savoir.]

Mercredi 11 Juin 2014
Claudia Patuzzi donnait le 47ème épisode
de son roman « La rive interdite » (La riva proibita)
publiée aux éditions Normant

PRESQUE TOUS LES ÉTUDIANTS-letcr1-exp

                               

(à cliquer pour obtenir le parcours de lecture)

L’extrait complet

Claudia Patuzzi à donné son roman à lire sur son blog
la première page est ici

Le temps (La rive interdite n.1)


Proposition de lecture :


La salle désormais était comble, et Regard, comme apeurée, se cacha derrière une colonne pour ne pas perdre de vue Marcel qui, silencieux, se tenait droit, au premier rang, devant le maître.
La fillette tressaillit en apercevant, pour la première fois, le regard plein de ferveur et de respect, à la fois complice et anxieu, avec lequel Marcel observait les deux maîtres.
« Complicité ? anxiété ? qu’est-ce à dire ? – se demanda Regard – Que se passe-t-il ? Que fait Marcel ? Et où est cette femme qui s’appelle Philosophie ? » La fillette commença alors à regarder autour d’elle effrayée, serrant très fort son capuchon autour de sa tête avec ses deux mains.
Pendant ce temps, presque tous les étudiants s’étaient munis de parchemins, de plumes d’oie bien taillées et d’une petite bouteille d’encre ; certains avaient entre les mains des manuscrits ou des feuillets, qu’ils consultaient de temps en temps, en répétant par cœur ce qui était écrit sur ces pages ; d’autres avaient cessé de parler et, en regardant fixement vers le centre, attendaient fébrilement que commence le débat.
Avec sou intuition féminine et presque surnaturelle, Regard pensa aux encouragements hypocrites dispensés aux chrétiens par leurs geôliers avant le martyre, et eut le sentiment que ce moment de calme apparent précédait la tempête …

Tout à coup elle frissonna…

NO ET MOI – DELPHINE DE VIGAN – (Citations choisies par des élèves ) – 6 – (Aurélien H.)

   Lettres au collège de Buis les Baronnies

                                            

LE SOIR OU NO NOUS A ANNONCE QU ELLE AVAIT TROUVE DU TRAVAIL MON PERE EST DESCENDU ACHETER UNE BOUTEILLE DE CHAMPAGNE-let                                                                                       … Il a fallu rincer les coupes en cristal, elles n’avaient pas servi depuis longtemps, nous avons levé nos verres, nous avons trinqué à la santé de No, mon père a dit c’est une nouvelle vie qui commence, j’ai cherché l’émotion sur les visages, No avait les joues roses, il n’y avait pas besoin d’être spécialiste, je crois même qu’elle faisait un sacré effort pour ne pas pleurer. »
                                                                

Extrait du roman « No et moi« 

de Delphine de Vigan

collecté et proposée par Aurélien H .

Parcours de lecture

LE SOIR OU NO NOUS A ANNONCE QU ELLE AVAIT TROUVE DU TRAVAIL MON PERE EST DESCENDU ACHETER UNE BOUTEILLE DE CHAMPAGNE-s

En clair
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On peut s’aider des TAGS
ils donnent certains mots de la grille.

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N’hésitez pas à signaler une éventuelle erreur – merci d’avance


Le soir où No nous a annoncé qu’elle avait trouvé du travail, mon père est descendu acheter une bouteille de champagne. Il a fallu rincer les coupes en cristal, elles n’avaient pas servi depuis longtemps, nous avons levé nos verres, nous avons trinqué à la santé de No, mon père a dit c’est une nouvelle vie qui commence, j’ai cherché l’émotion sur les visages, No avait les joues roses, il n’y avait pas besoin d’être spécialiste, je crois même qu’elle faisait un sacré effort pour ne pas pleurer. Quand elle nous a donné davantage de détails, mon père a eu l’air de trouver que ce n’était pas l’idéal mais elle était tellement contente que personne n’aurait osé gâcher sa joie, ni émettre une réserve, même minuscule.

COLLINE – JEAN GIONO – 06

« Il s’assied ; il amène un verre devant lui en le traînant sur la table.  …

   IL HAUSSE LA BOUTEILLE VERS LE JOUR -let

ELLE EST A MOITIE PLEINE DE LIQUEUR VERTE AVEC AU FOND UN FEUTRAGE D HERBES DE FEUILLES DE PETITS GRAINS BRUNS-let

                                                                             … C’est de l’absinthe qu’il fait lui-même avec l’armoise de la colline, l’anis qu’il commande au facteur, et son vieux marc. »

Extrait du roman « Colline»
de Jean Giono

parcours de lecture
(première grille)

IL HAUSSE LA BOUTEILLE VERS LE JOUR -s

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(deuxième grille)

ELLE EST A MOITIE PLEINE DE LIQUEUR VERTE AVEC AU FOND UN FEUTRAGE D HERBES DE FEUILLES DE PETITS GRAINS BRUNS-s

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En clair (sur babelio)
la citation complète.

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N’hésitez pas à signaler une éventuelle erreur – merci d’avance  


Il s’assied ; il amène un verre devant lui en le traînant sur la table. Il hausse la bouteille vers le jour. Elle est à moitié pleine de liqueur verte, avec, au fond, un feutrage d’herbes, de feuilles, de petits grains bruns. C’est de l’absinthe qu’il fait lui-même avec l’armoise de la colline, l’anis qu’il commande au facteur, et son vieux marc.
Goutte à goutte, il verse l’eau. Il a serré le col de la cruche dans sa grosse main noire, et, sans fatigue, il la tient penchée sur son verre.
Sa pipe ; deux bouffées ; puis, l’air immobile qui apporte un petit flocon de bruit.