VENDREDI OU LA VIE SAUVAGE – MICHEL TOURNIER – 2

[La tristesse de perdre un ami
le désir de se lover dans un nid
loin de tout ce qui vit


Robinson a perdu Vendredi
Nous avons perdu celui qui lui avait redonné vie]

IL OUBLIERAIT TOUT IL S ENDORMIRAIT - lect1-exp1

(Novice, pour toi, une version plus simple
avec les liens entre les mots
clique pour retourner et agrandir)

IL OUBLIERAIT TOUT IL S ENDORMIRAIT - letc1-sr

Extrait de
Vendredi ou La Vie sauvage
de
Michel Tournier

Parcours de lecture
IL OUBLIERAIT TOUT IL S ENDORMIRAIT - sr

En clair

IL OUBLIERAIT TOUT IL S ENDORMIRAIT - txt0r

Un extrait plus long

IL OUBLIERAIT TOUT IL S ENDORMIRAIT - txt1r


Robinson était accablé de douleur. Il continuait ses recherches, mais il ne trouvait que des souvenirs qui achevaient de lui crever le cœur, la harpe éolienne et le cerf-volant, brisés par les hommes de la goélette, et tout à coup il sentit quelque chose de dur sous ses pieds. C’était le collier de Tenn, rongé par les moisissures. Alors Robinson appuya son front contre le tronc d’un eucalyptus, et il pleura toutes les larmes de son corps.
Quand il releva la tête, il vit à quelques mètres de lui une demi-douzaine de vautours qui l’observaient de leurs petits yeux rouges et cruels. Robinson voulait mourir, les vautours l’avaient deviné, mais justement, il ne voulait pas que son corps fût déchiqueté par les charognards. Il se souvint du fond de la grotte où il avait passé de si bonnes heures. Sans doute l’explosion avait bouché l’entrée de la grande caverne, mais il se sentait si diminué, si faible et rapetissé qu’il était bien sûr de trouver un passage, une fente entre deux blocs. Alors il descendrait tout au fond du trou qui était doux et tiède, il s’accroupirait, la tête sur les genoux, les pieds croisés, et il oublierait tout, il s’endormirait pour toujours à l’abri des vautours et des autres animaux.

LA DIMENSION CACHÉE – EDWARD T. HALL – 02

 SAUF DANS DES CAS EXTREMES LA DENSITE SEULE NE SUFFIT PAS A PROVOQUER LE STRESS CHEZ LES ANIMAUX-let

Extrait de l’essai « La Dimension cachée »
de Edward Twitchell Hall

Parcours de lecture

SAUF DANS DES CAS EXTREMES LA DENSITE SEULE NE SUFFIT PAS A PROVOQUER LE STRESS CHEZ LES ANIMAUX-s

En clair sur babelio

*

SAUF DANS DES CAS EXTREMES LA DENSITE SEULE NE SUFFIT PAS A PROVOQUER LE STRESS CHEZ LES ANIMAUX-txt

____________________________

On peut s’aider des TAGS
ils donnent certains mots de la grille.

___________________________________

Pour agrandir la grille de jeu, cliquer dessus

LA LEÇON DE PLATON – DON NEROMAN -01

  

POURQUOI L ANTIQUITE PARMI TANT D ANIMAUX DIVERS A T ELLE CHOISI LE SERPENT COMME ETANT L INITIE-let

Un extrait de l’essai « La leçon de Platon »

de Dom Neroman

Parcours de lecture

POURQUOI L ANTIQUITE PARMI TANT D ANIMAUX DIVERS A T ELLE CHOISI LE SERPENT COMME ETANT L INITIE-s

En clair (sur babelio)

*

POURQUOI L ANTIQUITE PARMI TANT D ANIMAUX DIVERS A T ELLE CHOISI LE SERPENT COMME ETANT L INITIE-txt

___________________________________

Pour agrandir la grille de jeu, cliquer dessus


N’hésitez pas à signaler une éventuelle erreur – merci d’avance


Pourquoi l’Antiquité, parmi tant d’animaux divers, a-t-elle choisi le Serpent comme étant l’Initié ?

LA PROMESSE DE L’AUBE – ROMAIN GARY – 01

« J’ai toujours eu, depuis, l’impression de comprendre les bêtes …»

LORSQUE DANS LA NUIT AFRICAINE J ENTENDAIS LES VOIX DES ANIMAUX SOUVENT MON COEUR SE SERRAIT-let

…quand j’y reconnaissais celles de la douleur, de la terreur, du déchirement»

Citation proposée sur babelio par madamelafee

Extrait du roman « La Promesse de l’aube»
de Romain Gary

Parcours de lecture

LORSQUE DANS LA NUIT AFRICAINE J ENTENDAIS LES VOIX DES ANIMAUX SOUVENT MON COEUR SE SERRAIT-s

En clair

*

LORSQUE DANS LA NUIT AFRICAINE J ENTENDAIS LES VOIX DES ANIMAUX SOUVENT MON COEUR SE SERRAIT-txt


_____________________

On peut s’aider des TAGS
ils donnent certains mots de la grille.

___________________________________

Pour agrandir la grille de jeu, cliquer dessus


N’hésitez pas à signaler une éventuelle erreur – merci d’avance


Je suis incapable de transcrire ici ce que nous nous sommes dit. Ce fut une série de cris, de mots, de sanglots, cela ne relevait pas du langage articulé. J’ai toujours eu, depuis, l’impression de comprendre les bêtes. Lorsque, dans la nuit africaine j’entendais les voix des animaux, souvent mon cœur se serrait quand j’y reconnaissais celles de la douleur, de la terreur, du déchirement et, depuis cette conversation téléphonique, dans toutes les forêts du monde, j’ai toujours su reconnaître la voix de la femelle qui a perdu son petit.