L’OBJEU – Ly-Thanh-Huê, textes Bona Mangangu, photos

« Échapper au ronron de leur danse. Staccato fibrille dans leur coulure fluide.OBJEU - couverture
Ils étaient des objets au sein de la forêt qui ont devisé matière, féline fourrure, chrysalide lumière, naissance au monde et mots nouveaux.

J’ai écouté.

Me suis-je faite scribe de leurs mots ?

Aimerais. »

Ly-Thanh-Huê (extrait de la présentation)

Couverture Bona Mangangu

 

L’oeuvre est disponible aux éditions Qazak (de Jan Doets)  ici

 



  
PALETTE INFIME DE CIEL DE TERRE - letcr1-exp

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(Si tu es novice
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PALETTE INFIME DE CIEL DE TERRE - letc1-sr

 « L’objeu »
de LY-THANH-HUÊ
(Lan Lan Huê)

Extrait de   « L’origine du monde »

Itinéraire de lecture

PALETTE INFIME DE CIEL DE TERRE - sr

En clair

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 un extrait plus long

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Mais soudain, un rideau gris, plombé d’ombres. On le dit pourtant multicolore. Palette infime. De ciel, de terre et d’eau. Quel prisme voile ainsi. La gorge trouble de ton regard.
C’est l’origine du monde.
En abîme. Evidente. Soudaine. Vois ce que tu n’as jamais vu. Là d’où tu es venu. Petit homme.
L’hiver est là. Tu croyais parler l’alphabet des choses. Et dans chaque flaque de lumière. Se sont égrenées les alvéoles. Devenues fables folles. Se sont creusées. Céruse sépia. Les lèvres du vent. Elles ont susurré l’onde. Des perceptions nocturnes. Leurs bouquets sauvages. Bourgeons corail. C’était en amont du langage.
Elle a pour nom forêt.
Elle a fêté ses sous-bois, ses jardins et ses clairières. Il y maraude des renards apprivoisés. Non loin des sourires lune. Et nul ne s’efface ni ne s’estompe.

LE VILLAGE PATHÉTIQUE – ANDRÉ DHÔTEL – 13


[Elle va tous leur faire tourner la tête
et, elle non plus, ne sait pas pourquoi
elle fait cela]

     IL FAUT AVOUER TOUT DE SUITE - letc1-exp2
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IL FAUT AVOUER TOUT DE SUITE - letc1-sr

Extrait du roman « Le Village pathétique »
de André Dhotel

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Parcours de lecture

IL FAUT AVOUER TOUT DE SUITE - sr

En clair

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 Un extrait plus long

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Mais les épaules et les seins de la jeune femme vivaient avec ardeur sous la robe frêle, et même les garçons qui se trouvaient à l’autre bout de la salle la sentaient aussi bien que s’ils l’avaient serrée contre eux.
Quand elle se tut, personne ne bougea. On souhaitait vivement qu’elle parlât encore. Bien sûr elle n’avait rien de commun avec ce village. Par quelle chance y était-elle tombée ? En tout cas, ce qu’elle disait était une vérité criante.
– Il faut avouer tout de suite, reprenait-elle, que nous voulons faire quelque chose et que nous ne savons pas quoi.
– C’est ce que j’ai toujours dit murmura Jérome.
Alors ? Est-ce qu’on allait s’empêtrer indéfiniment dans cette sottise ? Odile réfléchit encore. Elle se leva :
– En fin de compte, il faudrait que nous nous réunissions souvent sous n’importe quel prétexte. On trouvera peut-être à la longue une affaire extraordinaire à entreprendre, je ne sais pas quoi !
A ce moment une rumeur circula, On était de cet avis., mais qu’est-ce qu’on allait faire tout de suite ? Odile saisit ce dernier mot :
– Tout de suite ? Je propose que nous allions par exemple, dénicher et réparer le vieil autobus de Grégoire Leuilly et que nous partions tous les soirs nous baigner à la rivière.