Un désir d’hommage
avec tout ce que cela comporte de maladresse
à quelqu’un dont la présence et les échanges
vont me manquer²
Je reprends ici des citations de ses poèmes
en leurs mises en forme déposées sous son nom ici
et sur le site où les mots liés ont commencé
(avec Anna Jouy, Christine Jeanney et André Rougier qui ont tous les quatre acceptés de participer aux premiers balbutiement du « ralentissement des mots« )
Ici, l’un de ceux pour lesquels Francis m’a fait un retour qui,
à sa lecture me redonne aussitôt, en quelques mots,
sa présence généreuse et attentive
« Je le trouve très beau.
Le texte éclot lentement à la lecture comme s’il sortait de terre.
C’est une belle réussite je crois.
Beau matin donc, que je vous souhaite aussi »
Ce que donne Francis Royo se prête particulièrement bien à la proposition de lecture lente, dans laquelle chaque mot se découvre peu à peu puis se lie (se ligue) à ceux qui l’ont précédés.
Car chaque parole est sous sa dictée gorgée d’un sens que lui communique des proximités inattendue autant qu’évidentes une fois goûtées.
[pour peu qu’on en accepte l’effort et que celui-ci soit compatible avec la structuration de notre boite en calcium. Un peu de pratique ouvrant souvent des espaces inconnue dans notre plasticité mentale]
Lorsque je redécouvre un de ces plateaux de lettres, c’est souvent un délicieux plaisir pour moi d’être, une fois de plus, surpris par ce qui justifie le choix de ANALOGOS pour ces terres virtuelles c’est à dire la mise en correspondance de deux mondes dont la rencontre produit une transmutation proche de celle que certaines traditions anciennes évoquent sous le nom de « magie ».
(…)
quelle somme impressionnante, Aunryz !
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Quand je lisais pour la première fois un Dires ou des Bribes
j’avais envie de l’emporter avec moi
dans une clairière, ou dans l’obscur de mon bureau
(celui qui est resté en Lorraine – une ancienne cave obscure et amicale)
en mettre une partie en lecture lente était une réponse à ce besoin.
Par la suite
la (re)découverte pas à pas était à chaque fois un vrai bonheur
qui allait souvent jusqu’à un début de montée de larmes (sans la tristesse).
Francis m’a souvent rassuré quant à la lisibilité de ces surfaces en lettres
et préférait lorsque le texte ne s’y livrait pas trop vite.
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merci
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J’ai beaucoup aimé le billet de l’amitié
http://brigetoun.blogspot.fr/2016/03/dun-billet-abandonne-et-de-lamitie.html
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Bel hommage que ces phrases tableaux… !
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Merci
en les relisant et les reliant ici
j’ai retrouvé instantanément tout ce qui m’avait poussé
(avec l’accord et plus de Francis Royo) à capturer ces mots
J’espère que le cercle de ceux qui ont eu la joie de boire l’eau claire d’Analogos
s’élargira encore. C’est un tel ravissement (possible) que d’y tremper ses lèvres.
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