[Monsieur M. : entre le roman et le poème, l’enquête (tout interroge) et l’évocation d’une descente aux enfers d’un Ulysse écrasé sous la multitude de dieux anonymes et terriblement obstinés.]
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L’extrait en clair
Un extrait plus long
N’hésitez pas à signaler une éventuelle erreur – merci d’avance
La peau Sa rage s’effondre contre la porte condamnée. Tu l’entends pleurer dans un accès de détresse démente. Tu gardes par précaution la main sur la poignée dorée, effrayé à l’idée que cette voix délirante puisse entrer. Tu te dis :
— Mais qui est ce Mathias ? Un ami imaginaire, un monstre sans défense séquestré depuis des années ? Un être humain de sang et d’os avec qui cette voix partage un passé commun ? Après tout, elle n’est peut-être pas si folle… Elle a probablement des raisons, de très bonnes raisons pour en arriver à de telles extrémités. À l’écouter ainsi, je lui viendrais bien en aide. Mais répondre à l’appel de ce prénom serait en quelque sorte usurper une identité qui n’est pas la mienne, me mêler d’une histoire qui ne me concerne pas. En rien. Alors je préfère me taire. Et attendre. Attendre que la voix se lasse, qu’elle s’épuise à appeler en vain l’homme que je ne suis pas.
Belle phrase et beau tableau
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Le tout est de l’auteur
Je n’ai fait que ce travail du photographe
qui consiste à
cadrer.
Oui la phrase
de façon générale
est belle
dans cet énigmatique Monsieur M.
qui vaut le détour.
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travail du photographe…? un peu plus qu’une simple transposition car il y a ton choix.
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